Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? – Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues.
Paul Verlaine
Merci à lui d’avoir écrit ce magnifique texte qu’une femme aurait pu s’écrire à elle même.
J’aime réciter ce poème puisqu’au travers de mes cycles lunaires j’ai compris que je n’étais ni tout à fait la même ni tout à fait une autre.
J’ai senti la chance, l’honneur d’être nature femme pour m’aimer et me comprendre car mon cœur transparent m’a dit que ma nature changeante n’est pas un problème mais ma plus grande richesse.
Je suis une femme libre, je suis une femme sage, je suis une femme folle, je suis une femme
Laurence Antonio
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Article de Laurence Antonio, Thérapeute holistique, auteur du blog: https://laurenceantoniogerardmer.wordpress.com